Le basket-ball sollicite des différentes ressources :
- Perceptives et décisionnelles
- Bioénergétiques
- Biomécaniques, dans une dimension relationnelle de coopération et dans une dimension sociale d’opposition qui nécessite la régulation des émotions.
1.) Ressources cognitifs et bio informationnelles :
En basket ball l’environnement dans lequel évoluent les joueurs est en perpétuel devenir. Il est créé instantanément à partir des réseaux d’action des partenaires et des adversaires. Ainsi le joueur sélectionne le plus rapide possible les informations pertinentes pour répondre adéquatement aux exigences de la situation. Face à cette information variée, fluctuantes, il lui faut résoudre des problèmes ayant trait :
- Au choix de l’information (judicieux)
- A sa bonne interprétation compte tenu de :
- Son expérience
- Son répertoire de réponses
- Sa rapidité d’analyse puisqu’elle est la base de la réussite de son action .
C’est uniquement la pratique (expérience de réussite) qui permet aux systèmes de traitement de l’information d’évaluer vers une sélection des indices pertinentes pour chaque situation exp :
- Position des mobiles ( le joueur , le ballon ,les partenaires, les adversaires) et des éléments fixes ( zones , cible)
- Postures /(orientation des appuis conduite ou tenue du ballon du regard orientation)
- Rapport de force , domination ou non le temps donné( règlement, adversaire) le temps requis.
- La contre communication : le code de l’équipe adverse
- L’anticipation et l’alternative décisionnelle SI…… ALORS
- ) Ressources bioénergétiques : effort et récupération
Les filières énergétiques sollicites lors d’un match de basket ball (aérobie ; anaérobie alactique ; lactique). La déficience de l’une des trois filières influe sur la performance. ce manque peut mettre en cause l’efficience motrices, l’adresse mais également les capacités d’identification de recueil d’information pertinentes,
- D’analyse
- De la prise de la décision
L’énergie anaérobie alactique joue un rôle essentiel dans les accélérations brutales ; les démarrages ; les freinages et les changements de direction.
Proposer des situations qui prévoient des temps de récupération active et passive permettent la reconstitution des réserves nécessaires à la production à la production de l’effort. Dans ce cas , l’effort est intermittent.
La filière aérobie entre en jeu pour accroître la durée de l’effort à intensité moindre.
Les entraînements doivent prendre en considération l’intensité de la confrontation réelle et se doivent d’organiser une certaine pression temporelle.
- Le temps requis
- Le temps donné ( règlement, adversaires)
Proposer également des efforts courts et intenses entre coupés de temps de repos actifs (alternance d’effort intense et d’effort modéré).
Tout ce qui permet de restituer le type d’effort vécu dans le match et la bien venu.
- Le rendement musculaire :
La construction, l’élaboration et la planification d’un entrainement cohérent dans l’optique d’une préparation musculaire en force explosive passe par la reproduction d’habiletés et compétences spécifiques dans le respect de l’intensité maximale mais intermittente.
- Exemple .le déplacement défensif efficace (en pas glissés) s’effectue avec un centre de gravité bas et une forte sollicitation des quadriceps et triceps rural en isométrie.
- Le tir de près pour un jeune joueur ou le tir à trois points pour un joueur confirmé requiert des capacités de force explosive importantes.
- Les déplacements (course arrêt respectant la règle du marcher, défense respectant la règle du non contacte).Toutes les actions (dans un contexte dynamique fluctuant et incertain) se réalise à des régimes de contraction varies.
3.) Ressources biomécaniques :
La pratique du basket ball sollicite des compétences de manipulation du ballon dans des espaces aériens et arrière de manière ambidextre, en conservant son équilibre posturale pour respecter les règles du non contact et du marcher. Les ressources biomécaniques sont liées à la construction des postures adaptées à la réalisation d’habiletés complexes pour manipuler le ballon (telle que le tir la passe ;le dribble et la réception tout en se déplaçant.
4.) ressources affectives et sociale
Jouer au basket est aussi un excellent moyen pour apprendre à respecter les autres : les camarades, les adversaires, les entraîneurs, les spectateurs et les arbitres.
Les joueurs doivent apprendre à respecter les différences individuelles dans leur propre groupe, à accepter des équipiers qui, dans certains cas, peuvent appartenir à un groupe social différent, vivre avec eux bien qu’ils puissent avoir des idées ou des coutumes différentes. Ils doivent respecter les différences qui se présentent à eux lorsqu’ils jouent au basket, parce que certains jouent mieux que d’autres, maîtrisent mieux que d’autres certains aspects, jouent plus longtemps, etc.
- L’entraîneur doit encourager par son comportement un respect mutuel et une attitude de solidarité dans le comportement des joueurs de l’équipe.
- L’entraîneur lui-même doit servir de modèle et respecter tous les joueurs malgré leurs différences.
- L’entraîneur doit encourager une relation étroite entre tous les joueurs car plus ces derniers se connaîtront, plus ils se respecteront.
- L’entraîneur doit aussi porter l’accent sur les normes de comportement qui
encouragent le respect et la solidarité et éliminer celles qui poussent au contraire
Résumé
Le basket peut donc s’avérer être une magnifique école où les joueurs apprennent à s’engager, à persister dans leurs efforts, à devenir persévérants même si la situation est désastreuse. Les joueurs peuvent apprendre à assumer des responsabilités personnelles pour le bien du groupe, à travailler en équipe, à respecter les autres. D’autre part, ils doivent apprendre à accepter les victoires et les défaites comme faisant partie d’un processus de croissance, sans que cela les empêche de poursuivre les objectifs qu’ils avaient choisis. Le basket est un excellent instrument que l’entraîneur doit savoir utiliser pour le bien des joueurs.